La défense de l'Eglise, c'est notre priorité.

 

AVE Afrique Vérité Espoir asbl Colfontaine, 19.05.1999
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LES PRÊTRES DÉLATEURS DE LEUR PROPRE ÉGLISE

 

En feuilletant des livres d'histoire de l'Eglise, on se rend compte que dans l'antiquité, des intellectuels païens tels que Marc Aurèle, Lucien de Samosate, Celse, Porphyre, Julien l'Apostat etc. ont construit des attaques et des persécutions virulentes contre l'Eglise catholique primitive. Quiconque croit que cette période est révolue se trompe. A chaque période, l'Eglise connaît ses persécuteurs païens. C'est exactement cette situation que l'Eglise est en train de vivre au Rwanda. Mais ce qui est particulier, c'est que ses détracteurs sont des baptisés philosophes païens, qui se nourrissent du lait de leur Mère l'Église pour la trahir dans la suite. Pire encore, ses baptisés philosophes païens sont des prêtres. Ils s'attaquent au Pape, à leurs Évêques aux missionnaires et à leurs confrères. Entre le Royaume de Dieu et les biens temporels, ils choisissent ces derniers, surtout quand ceux-ci ont pour nom: le renforcement du pouvoir du Vice-Président Rwandais, le Général Paul Kagame, qui peut amèrement se vanter d'avoir découvert une nouvelle formule de développement d'un des pays les plus pauvres comme le Rwanda: l'hégémonie militaire dans la région de l'Afrique des Grands Lacs et le dépeuplement du pays de sa population hutu pour laisser la place libre aux éleveurs tutsi, qui ont besoin de tant de pâturages, considérant l'exiguïté du territoire. Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. Vous les reconnaîtrez à leur compagnie, en l'occurrence le franc-maçon directeur de la rédaction du journal Golias, Christian Terras qui rêve encore à des succès obscurs qu'il obtiendrait en discréditant l'Eglise. C'est aussi le cas de African Rights, une organisation humanitaire discriminatoire qui croit se cacher derrière ce noble idéal pour défendre et appuyer le pouvoir nilotique contre les bantous, depuis la Somalie jusqu'aux Tutsi du Burundi, en passant par l'Erythrée, l'Ethiopie, les Massaï du Kenya et les Hima de l'Uganda. Quand sa coordinatrice Rakya Omar dit "l'Afrique aux Africains", elle veut dire en d'autres mots: "l'Afrique aux Nilotiques". Peu importe Si on y arrive en se faisant l'esclave des Américains, des Anglais ou des Français, et ce par force bombe et balles tirées sue des populations aussi africaines que ces mêmes Nilotiques. La preuve en est que ses sens "humanitaires" ne perçoivent que l'humanitaire Tutsi, Hima, Somalien, etc. à, et non celui des Congolais, Hutu, Angolais etc. Tels sont les amis de cette clique de prêtres qui n'ont d'autre pastorale que le commerce du génocide et la mendicité de fonds pour noyer leur honte et leur échec dans des plaisirs éphémères, et tout cela aux détriments des veuves et des orphelins à qui devraient profiter ces sommes d'argent. Le groupe en question est le porte-parole d'IBUKA (souviens-toi), cette association pro-gouvernementale d'extrémistes Tutsi d'obédience cléricale, dont le zèle discriminatoire arrive à payer la collecte des ossements humains dispersés ca et là au Rwanda, afin de trouver de quoi rafraîchir la mémoire du "génocide tutsi" Nous, vos chrétiens, nous vous exprimons notre profonde déception et vous prions d'arrêter ce nouvel apostolat que Votre Pasteur ne vous a pas légué. Il paraîtrait que vous voulez une Eglise nationale, d'après les dires de Privat Rutazibwa, cet ex-prêtre le plus acharné à persécuter l'Eglise au Rwanda. Votre complaisance à la division qui s'oppose à toute entente et réconciliation ne fait que nous confirmer ce triste projet. Où est-ce que vous voulez arriver avec un tel projet? Comment est-ce que vous osez trahir la confiance que vous nous aviez autre fois démontrée? De toute façon, si vous croyez qu'avec vos agitations verbales et scripturaires vous déracinerez l'Eglise au Rwanda, vous vous trompez, et cela devient dramatique quand c'est un prêtre qui est victime d'une telle illusion. Vous avez préféré le camp de ceux qui veulent plonger le pays dans un drame irréversible, mais souvenez-vous que ceux-là partiront dès qu'ils auront obtenu les dividendes de toute campagne militaire. Mais l'Eglise restera toujours auprès des survivants pour leur porter secours et soulagement. C'est avec elle que vous vous mettrez à cette noble tache, Si une dose de bonne volonté, voire même minime, sera restée dans votre for intérieur. Cependant, puisque nous sommes décidés à vous convaincre de la perdition dans laquelle vous vous trouvez, nous voulons dire à chacun de vous ce qui le concerne. Si par hasard vous vous obstinez, nous sommes heureux de vous annoncer cette bonne nouvelle: "vous mourrez sans jamais voir la mort de l'Eglise, pas même au Rwanda". Prêtres, religieux et religieuses rwandais qui travaillent activement à l'exclusion ethnique au sein de l'Eglise au Rwanda Il s'agit de personnes consacrées résidant au Rwanda ou à l'étranger. Ils ont en commun le défaut d'avoir perdu le sens de l'Eglise et développé un sens très aigu de l'ethnie. Où qu'ils soient, ils travaillent de concert; ce n'est pas par hasard que le début du calvaire de Monseigneur Augustin Misago (le 7 avril 1999) ait coïncidé avec la sortie du numéro 65 spécial mars/avril 1999 de la revue Golias, un de leur organe de liaison. Dans ce numéro, la revue crache encore une fois le feu contre des prêtres rwandais vivant à l'extérieur, dans l'intention mal cachée de leur nuire. En agissant ainsi, ils ont en vue plusieurs scénarios:

a) renforcer les divisions, créer des scandales pouvant provoquer l'expulsion des prêtres rwandais vers leur pays d'origine par les gouvernements des pays d'accueil. De cette façon, les hutu tomberaient entre les mains des geôliers de Kigali, et les tutsi reviendraient regagner leurs postes à l'étranger après s'être débarrassés de leurs compatriotes hutu;

b) pousser le Vatican à couper la bourse d'étude aux prêtres rwandais. Ainsi, le gouvernement de Kigali se chargerait de payer la bourse aux prêtres tutsi dévoués à sa cause. Les hutu seraient bloqués par les problèmes financiers et par conséquent, ne pourront plus poursuivre leurs études. Les tutsi auraient ainsi écarté à long terme des interlocuteurs gênants, et le projet de "tutsisation" de l'Eglise au Rwanda en sortirait renforcé, tout comme le pouvoir civil à Kigali. Ces accusateurs sont des consacrés éhontés qui n'hésitent pas à utiliser les massacres d'avril 1994, comme un chèque en blanc. Ils sont nombreux. Nous nous limiterons ici à ceux qui font figure de meneurs:

AU CONGO KINSHASA

-Mgr NGABU Faustin, Président de la Conférence Episcopale de la République Démocratique du Congo. Il est le coordinateur des tutsi de la région de l'Afrique des Grands Lacs. Dans les guerres de conquête que ses petits frères sont en train de mener, sa contribution est plus efficace que celle de quatre généraux aguerris. Outre l'appui économique, diplomatique ce prélat fait des interviews à des médias occidentaux pour masquer les massacres de populations civiles au Congo, en Uganda, au Rwanda et au Burundi par des factions tutsi. Dans ce sens, il n'a pas manqué de justifier l'assassinat de Mgr MUNZIHIRWA, Archevêque de Bukavu d'heureuse mémoire, en disant qu'il était imprudent de dénoncer les exactions que KAGAME commettait contre les réfugiés. Il ne cache pas son embarras à l'encontre de son successeur MGR KATAKIKO, évoquant les mêmes motifs. Pire encore, les mains souillées de sang de Mgr Phocas, Évêque de Ruhengeri d'heureuse mémoire portent son nom. En effet, pour faciliter l'arrestation de cet Évêque, NGABU a pris congé de quelques semaines pour laisser ses frères de race faire la sale besogne en son absence. Comme ca il a évité le risque qu'une âme pieuse, apprenant la nouvelle de l'arrestation de Phocas n'eusse accouru l'appeler au secours. NGABU a aussi hébergé dans son Évêché des réunions préparant l'attaque sur les camps de réfugiés rwandais, en compagnie de MUSEVENI qui y allait en clandestinité. Ces chrétiens en ont trop mal maintenant, si bien que NGABU n'ose plus se promener librement à Goma, son siège épiscopal

EN ITALIE

-Mgr KAYITAKIBWA Médard, ancien réfugié rwandais, il travaille au dicastère romain pour les Évêques. Il est le coordinateur des tutsi en Italie et il s'est constitué en leur ambassadeur officieux auprès du Vatican. Un personnage à la double nationalité (rwandaise et burundaise), il se fait passer pour l'une ou l'autre selon les circonstances. Au lendemain de la prise du pouvoir par le FPR, à Kigali, il était rentré précipitamment dans le pays pour fêter cette victoire où il avait collaboré comme propagandiste au moyen des antennes de Radio Vatican. Il attend le moment opportun pour sauter sur un siège épiscopal qui deviendrait vacant. L'arrestation de Mgr MISAGO n'est pas sans lien avec ce genre d'ambitions.

-L'abbé HATEGEKA Jean Baptiste, ancien vicaire général du diocèse de Nyundo, il vit à Modena (Italie) depuis 1994. Il excelle par ses écrits pseudo-philosophiques divisionnistes; il est un des cerveaux du FPR et correspondant régulier de Golias et du grand journal italien "Corriere della sera". Sa présence en Italie est plutôt motivée par des raisons obscures puisqu'il n'est ni étudiant, ni réfugié.

-L'abbé KAROGOYA Jean Baptiste, engagé dans un service médical du Vatican, il en profite pour s'occuper tranquillement des activités politiques du gouvernement rwandais. Ceci lui crée en effet de sérieuses difficultés de finir ses études en théologie pastorale. C'est en effet depuis 8 ans qu'il tente d'y parvenir sans succès, étant donné qu'il court trop de lièvres à la fois.

-L'abbé MUGENGANA Wellars, étudiant à l'Université Pontificale Salésienne, ce jeune prêtre y est arrivé précipitamment de Butare où il avait jeté en prison ou fait tuer de nombreuses personnes pour venger les siens, déclarait-il. C'est un des extrémistes représentant d'IBUKA à l'extérieur du Rwanda. Il brille dans la diffamation de l'Eglise au Rwanda, et c'est bien lui qui envoie à Golias des écrits discréditant ses confrères de Rome. En plus il ne passe son temps qu'à collecter des fonds pour alimenter la campagne propagandiste tutsi. En collaboration avec l'abbé BIDERI Diogène, et d'autres jeunes délinquants Rurangwa JMV, Ignace Ngombwa (qui a accusé faussement dans Golias un des frères Maristes. Son nom figure en toute lettre), et Védaste aux occupations obscures et malpropres, il envoie des écrits mensongers dans des journaux, type Golias pour discréditer l'Eglise. Pour lui, le sacerdoce, la messe sont des choses dont on peut se passer tout en continuant de se nommer prêtre.

-L'abbé BUCYANA Luc, étudiant à la Grégorienne, est aussi l'un des extrémistes représentant IBUKA à l'étranger. Sous des dehors modérés, il est en effet l'orchestrateur des réunions ethnistes tutsi à Rome (cfr. Sa lettre du 15/1/1998 adressée au responsable du groupe des Rwandais où il revendique cette charge en contradiction totale avec les clauses de la réunion des Évêques avec leurs prêtres à Rome. Ne pouvant pas changer le déroulement des choses, il a dès lors initié le groupe tutsi de Rome, qu'il appelle abusivement "la communauté rwandaise de Rome" qui constitue une LDU ou Local Defense Unity chargé d'orchestrer des stratégies politiques au compte du gouvernement de Kigali. La récompense qu'il a trouvée à son confrère hutu qui l'avait arraché des mains de ceux qui étaient sur le point de l'exécuter en 1994, c'est de l'avoir livré à la campagne diffamatoire du journal Golias. Il a participé aux combats aux côtés du FPR en empoignant un kalachnikov. On a pu l'exorciser avant de reprendre le service de l'autel. Maintenant, il a fait venir à Rome sa tente, soeur Jeanne des "Bernardines", pour rendre la vie difficile à ses consoeurs qui en ont déjà un ras-le-bol depuis qu'elle est arrivée.

-L'abbé BIDERI Diogène, un Tutsi Mugogwe originaire de Ruhengeri, il est détenteur d'un doctorat en philosophie, obtenu à l'université Grégorienne. Nommé par la Conférence épiscopale comme professeur au Philosophicum à Kabgayi, il a préféré bouder ce service et poursuivre plutôt les études d'histoire de l'Eglise à la même université, non pas pour servir l'Eglise, mais pour le double objectif suivant: Continuer à malmener les hutu et acquérir de nouvelle capacité en matière d'histoire pour révisionner l'histoire du Rwanda, héritage de Mgr BIGIRUMWAMI et de l'Abbé KAGAME. Qui doute de cela peut consulter le fruit de son labeur intitulé: Rwanda 07 avril 1994-04 juillet 1995: chronique d'un génocide, qu'il a exposé lors de la célébration du génocide tutsi le 17 avril 1999. Après ses conférences tapageuses dans des villes européennes comme Panne, Milan et d'autres encore en Allemagne, et n'ayant pas obtenu gain de cause, il renonce au service de son Eglise pour faire le "Muzungu" européen, (le Père dominicain tutsi qui, à Kigali est lancé dans un travail de grande haleine de transformer l'histoire du Rwanda en histoire tutsi en faisant fi des hutu et des twa), c'est-à-dire celui qui explique finalement que tout le monde a été dupe en acceptant l'histoire du Rwanda telle qu'on la connaît aujourd'hui. Son mécène Mgr GIUSEPPE BERTELLO, l'ex nonce apostolique au Rwanda soutient évidemment le projet, surtout financièrement. C'est un peureux qui a toujours besoin de protection des autorités. Ses liens d'amitié avec ZIGIRANYIRAZO Protais, l'ancien préfet de Ruhengeri et beau-frère du président de la république, NZIRORERA Joseph, ancien Ministre des travaux publics sous le régime HABYARIMANA sont connus de tous. Une partie des sommes d'argent que ceux-ci détournaient des caisses publiques a servi à entretenir ces liens, et l'abbé BIDERI ne s'y est pas opposé.

-L'abbé KAMBANDA Antoine, vient d'obtenir un doctorat en théologie morale à l'Université Alphonsienne de Rome. D'origine rwando-kenyanne, il considère que tous les hutu sont des ennemis sans distinction, y compris l'Archevêque Nsengiyumva Vincent d'heureuse mémoire qui l'avait pourtant accueilli dans son diocèse et l'avait envoyé faire les études à Rome. Il est pour le moment rentré au pays.

-L'abbé MYASIRO Alphonse, un pantin au vrai sens du mot, engagé d'une façon acharnée à défendre la cause tutsi. Il a vite oublié ses beaux-frères hutu tués par l'armée tutsi à son arrivée à Butare. Il feint d'être pourchassé par le gouvernement rwandais, mais en réalité il est engagé par lu comme espion. La preuve, c'est qu'il est "vagus" pour le moment. On ne connaît ni le diocèse ni la paroisse où il serait attaché. Et pourtant, il a toujours bénéficié de la générosité de Mgr MISAGO pour "bouffer" le peu de sous qui restaient au diocèse de Gikongoro.

-L'abbé GASANA Emmanuel. Depuis longtemps, ce prêtre s'est improvisé poète. Ne pouvant plus pondre des vers rwandais aux Italiens, il met à profit les occasions de rencontres de ses compatriotes Tutsi. Et chaque fois que sa bouche se met à déclamer ses poèmes, il ne se passe un vers sans que des invectives ne sortent contre les hutu. Il se vante d'avoir finalement réalisé une découverte: les hutu sont aussi mortels. C'est donc un événement qu'il attendait depuis longtemps. Il a dit publiquement que tous les hutu sont des "Caïn", et les tutsi des "Abel". C'est ainsi qu'il défend la vieille thèse que les Hutu sont des assassins et les tutsi des victimes, même quand ceux-ci tuent massivement les hutu. Au grand Séminaire de Nyakibanda il recevait les hutu à la porte, considérant que ceux-ci ne peuvent pas entrer dans sa chambre.

-L'abbé UWIMANA Jacent, l'agent de renseignement du gouvernement ougandais, avait élu domicile au Collège Leoniano d'où il faisait ses investigations. Ceci lui a pris du temps qu'il a à peine, et non sans difficultés, fini de soutenir sa thèse, après neuf ans d'intenses activités consacrées non aux études en premier lieu, mais plutôt au devoir ethniste. Ayant trop abusé de la patience du Recteur, il a déménagé pour aller s'établir ailleurs en Italie, d'où il poursuivra ses activités d'investigations.

-Le Père MUDENDELI Martin a vécu depuis longtemps à l'étranger où il enseigne dans des universités, notamment à Nairobi et à Kinshasa. Il est dernièrement rentré à Rome pour renforcer l'équipe des extrémistes tutsi. Il s'est très distingué dans des réunions qu'il organise avec le Jésuite Nkeramihigo Théoneste, chez les Jésuites, Via del Seminario, 120 à Rome. En compagnie de ses amis, il a fêté l'arrestation de MISAGO Augustin, le 17 avril 1999, chez les frères des écoles chrétiennes qui cautionnent ainsi positivement leurs projets discriminatoires. Mais la raison en vaut la chandelle: c'est là que Mgr KAYITAKIBWA demeure, et le supérieur de la maison est américain.

-Le frère MUNYAKARAGWE Jean Marie Vianney, un des propagandistes de la haine, il entraîne les autres frères Européens de sa communauté à haïr les hutu.

-MUREBWAYIRE Marie Françoise, Soeur Mwenebikira, qui s'est très distinguée dans la collaboration avec les prêtres tutsi à des fins ethnistes. Elle affiche un dédain notoire envers les hutu en bloc, à commencer par ses consoeurs de Rome. Son voeu de chasteté laisse plutôt à désirer, mais elle continue de porter le voile, comme si elle en ignorait le sens.

EN FRANCE

-L'abbé RUTSINDINTWARANE Emmanuel: un raciste actif aux études en France, qui a aidé le FPR en 1993-1994 à déployer les armes sur les collines de Kisaro, Miyove en préparation de l'attaque d'avril 1994. Quand l'attentat contre l'avion du président eut lieu, ce prêtre s'était déjà mis en lieu sur, c'est-à-dire à Kabgayi une semaine plus tôt, abandonnant ses chrétiens à servir de chair à canon des soldatesques tutsi. La situation s'étant aggravée à Kabgayi, son Évêque, Mgr RUZINDANA Joseph de Byumba lui a trouvé un passeport burundais aidé par l'ambassadeur de ce pays, lui-même, déplacé à Kabgayi. Ceci lui a permis de poursuivre sa fuite, il n'a trouvé d'autre réponse à ce geste de charité que de justifier la mort de son Évêque et de ses paroissiens en les taxant de miliciens Interahamwe. Maintenant, il s'est volatilisé à Paris, travaillant dans les coulisses au compte du gouvernement rwandais.

 

AU RWANDA

-Mgr RUBWEJANGA Frédéric, Evêque de Kibungo où il est allé après avoir séjourné une trentaine d'années comme professeur de théologie dogmatique, au Grand Séminaire de Nyakibanda. Il est renommé pour son racisme radical. Comme directeur spirituel, il n'a jamais eu d'autre conseil à donner aux séminaristes hutu que de leur proposer d'abandonner le chemin du sacerdoce, parce que selon lui et l'Esprit Saint, il s'avérait difficile voire même impossible à eux. En 1994 le Lieutenant Colonel NKURIYEKUBONA Athanase a trouvé des armes et des munitions à son Evêché. Il a lui-même signé une déclaration où il le reconnaissait. Oui, les soldats du FPR portaient aussi la mitre. Ce prélat a aussi dans sa conscience la mort de l'abbé HAVUGIMANA Alexis qu'il n'a pas protégé. Il est mort alors qu'il était en train de porter à l'Évêque des objets dont il avait besoin. Enfin, il est commanditaire des divisions déchirant la communauté des Rwandais à Rome. Tous ceux qui prônent la division dans cette capitale répondent positivement à son ordre. Le FPR le voudrait Archevêque à Kigali.

-L'abbé NKURUNZIZA Innocent, rentré au Rwanda après avoir obtenu une licence en communications sociales et en Droit canon, il est maintenant dans la paroisse de Save. C'est plutôt un garçon arriviste, viveur dont la filiation remonte à un personnage peu ordinaire de type prélat.

Mgr NDORIMANA Jean: vicaire général et responsable de la Caritas du diocèse de Cyangugu. Il a caressé pendant très longtemps l'ambition de devenir Évêque de ce même diocèse; mais il n'y est pas parvenu "Inde ira" (de là vient son dépit). C'est lui qui accuse sans preuve l'abbé Daniel NAHIMANA d'avoir organisé l'assassinat de l'abbé MBUGUJE d'heureuse mémoire. C'est l'un des prêtres durs signataires d'une lettre du 24/02/1998, dans laquelle ils rappelaient à la raison les Évêques du Rwanda et du Burundi pour qu'ils évitent à tout prix les termes, "massacres interethniques", cherchant à accréditer ainsi la thèse que depuis le 01 octobre 1990 aucun tutsi n'a tué de hutu au Rwanda.

L'abbé KABANDA KAGEYO Fabien du diocèse de Cyangugu: il a juré de perdre Mgr Thaddée NTIHINYURWA, ancien Évêque de Cyangugu et actuellement Archevêque de Kigali. Il en a fait une affaire personnelle. Il l'a déjà traduit en justice pour un problème de moto Suzuki que le prélat aurait volé à ses prêtres pour la donner à ses frères génocidaires!

-L'abbé HABARUREMA Pierre: originaire de Cyangugu, il est devenu "vagus" dans la ville de Kigali. Lui aussi a juré par Zeus de perdre l'Archevêque de Kigali. Que d'ennuis ne lui a-t-il pas causé, seul ou en accord avec l'abbé Fabien.

-Mgr MUBULIGI Félicien, Vicaire général du diocèse de Butare. Trop malin pour être honnête. Il s'attendait à être Évêque ou de Butare ou de Gikongoro, ou de Byumba, ou de Kigali, ou de Kabgayi. Il n'y a pas de siège vacant auquel il n'aspire pas (cfr sa lettre du 08 Décembre 1995 adressée au nonce apostolique à l'encontre de l'abbé MUTABAZI Anastase alors Recteur du Grand Séminaire de Nyakibanda pour embrouiller le dossier qui allait le porter au siège épiscopal de Kabgayi quelques mois plus tard). Heureusement, l'Esprit-Saint n'est ni hutu ni tutsi. Vous comprenez sa déception et son mécontentement.

-Mgr RUTAGANDA Alphonse, recteur du Philosophicum à Kabgayi et récemment nommé vicaire général du diocèse. C'est un parvenu. Il a une haine viscérale contre les Hutu. Sa chasteté laisse à désirer. Il semble que le célibat lui pèse lourd, il est un raciste affiché. Il a dit dans l'assemblée à Rome que les hutu sont des "batindi" qu'il faut punir jusqu'au dernier, et considère que ceux-ci ne doivent jamais vivre avec les "nobles tutsi".

-L'abbé PASTEUR Anaclet du diocèse de Kabgayi. Il affirme avoir du sang bleu dans les veines. Ce qui est sur, c'est qu'il est menteur et que "aucun hutu ne peut mettre les pieds dans sa chambre" (sic).

-L'abbé UGIRASHEBUJA Octave (sj), responsable de la commission "Justice et Paix" au sein de la Conférence des Évêques. Il se prend pour l'homme le plus intelligent de la planète. Il mène comme il l'entend la commission dont il est chargé. Il boit trop. Sa santé en pâtit. Et portant il rêvait à la plénitude du sacerdoce.

-Le Père MUZUNGU Bernardin o.p.Un fou. Il a une interprétation unilatérale, idéologique et dangereuse de l'histoire du Rwanda. Il a d'ailleurs commencé à la révisionner. Son âge avancé ne lui inspire aucune crainte, pour au moins se convertir et reposer son âme dans la garce de Dieu. Non. Il ne l'entend pas de cette oreille et il est déterminé à mourir dans le péché.

-L'abbé KIBANGUKA André, curé de la cathédrale de Kigali. Il mène des activités commerciales dans les locaux de la paroisse. Il ne mange que dans les hôtels. Mégalomane, matérialiste, raciste … mais bette. Il aspire curieusement à l'épiscopat!!!

-L'abbé INCIMATATA Oreste, directeur de la Caritas rwandaise. Il dilapide les biens de la Caritas dans des voyages inutiles en Europe et dans les autres continents. Il hait les Bahutu et il le dit ouvertement. Telle est la récompense qu'il leur réserve même quand il reconnaît que ce sont eux qui lui ont sauvé la vie en 1994.

-L'abbé KAREKEZI Dominique, directeur du journal catholique Kinyamateka. Un moraliste sans morale qui n'hésite pas à louer les assassins du peuple rwandais dans les pages de ce journal. Après la mort de l'ex-directeur, l'abbé SIBOMANA, il s'est empressé à faire taire sa voix de justice qui sonnait fort danns le même journal, en faveur des "sans-voix". Il suffit de lire le n° 1513 d'avril 1999 dans son éditorial où il reproche à certains de critiquer "IBUKA".

-Mr RUTAZIBWA Privat, ex-prêtre, aujourd'hui agitateur propagandiste idéologue du FPR (Front Patriotique Rwandais), qui rêve d'une Eglise nationale ethnique rwandaise. BERTELLO, l'ex-nonce apostolique au Rwanda peut s'en féliciter, lui qui exaltait tant les vertus sacerdotales de ce jeune qui a préféré renoncer au service du Christ et se faire prêtre du Général Kagame. En effet, ce prélat faisait des pressions à un des Évêques pour qu'il prenne Privat dans son clergé, sans expliquer d'ailleurs si celui-ci souhaitait abandonner ses frères d'armes.

-L'abbé MANA Fançois, accusé d'avoir commandité l'assassinat du Père canadien Claude SIMARD, ce qui avait précipité son départ vers Rome, aidé par les surs auxiliatrices à majorité tutsi. Arrivé à Rome, il se croyait encore dans le maquis de Butare. Il a pourtant reçu encadrement et protection de Mgr Giuseppe BERTELLO qui lui a trouvé un logement au collège Leoniano où il venait lui rendre visite souvent et en cachette. On n'oubliera jamais comment cet ex-prêtre est parvenu à insulter Mgr MISAGO durant sa messe des prémices en signe de "reconnaissance", et ce même MANA, tout étourdi qu'il est, écrira une lettre au rouge (avec un bic rouge) et pleine d'insultes au même Mgr MISAGO. Combattant et menaçant de mort les hutu qu'il rencontrait, il a dû se rendre à l'évidence, ne trouvant pas en eux des batailleurs de ce nom. C'est alors qu'il est rentré au Rwanda où il vient d'être nommé Bourgmestre de la Commune Ruhashya, renonçant de ce fait au sacerdoce qui ne lui servait que de couverture pour ses sinistres projets. Quand il était à Rome, sa compagnie avec Alphonse KALISA, agent du FPR est connue de tous. Le FPR ne pouvait trouver mieux!!!

-L'abbé BUTERA Eustache, renommé pour son racisme et sa désobéissance à l'Évêque. Il a refusé sa nouvelle nomination à Gishaka parce que c'était loin de la ville; et il s'est nommé à Shyorongi. En quittant la paroisse de Rutongo où il a vidé tous les équipements du lieu, pour les utiliser à la cause "tutsi", ne laissant rien à son successeur.

-L'abbé CONSOLATEUR Innocent. Ce prêtre fait partie du noyau dur du diocèse de Kigali, même si apparemment il ne le démontre pas. Son goût aux loisirs laisse très peu d'espace aux pauvres et aux malades de sa paroisse. Il est souvent dans les parages de l'autorité en place, notamment d'une parlementaire bien connue dans le pays. Cette attitude n'est pas de dernière heure. A un certain moment de son périple, la seule idée de se faire prêtre le faisait trembler. Il dut abandonner le Grand Séminaire pour travailler chez l'entrepreneur SHAMUKIGA. Par la suite, celui-ci le convaincra de reprendre la voie du sacerdoce. Il constituera un groupe de pression qui fera décider à l'Archevêque Vincent NSENGIYUMVA de l'envoyer de nouveau poursuivre son chemin du sacerdoce au Burundi, d'où il sortira pour être ordonné. Depuis ce jour jusqu'à présent, il ne démontre pas d'avoir compris ce que signifie d'être prêtre, du moins pour ce qui le concerne.

Il y en a d'autres en Belgique, comme Epimaque SHERTI; au Canada: les abbés Callixte KABAYIZA et Paul MAREKANI, et bien d'autres encore. Nous y reviendrons la prochaine fois si ceux-ci ne démontrent aucun signe de repentance et de conversion.

 

Abbé Habyarimana Simon (sé)

Abbé Niyibizi Deogratias (sé)

Abbé Karuta Wenceslas (sé)

Abbé Rudakemwa Fortunatus 'sé)

Abbé Turikubwigenge J.-Berchmans (sé)

Abbé Munyentwali Patrice (sé)

Abbé Habyarimana Ildephonse (sé)

Abbé Harolimana Vincent (sé)

Abbé Gatete Théotime (sé)

Abbé Iyakaremye Dismas (sé)

Abbé Nyombayire Faustin (sé)