UA: pas de paix durable en RDC sans négociation globale, selon le président tanzanien

Jakaya Kikwete, président tanzanien, au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, ce dimanche 26 mai.
 
AFP PHOTO/SIMON M
 

Par RFI

Le 21e sommet de l'Union africaine s'est ouvert ce dimanche 26 mai, à Addis-Abeba en Ethiopie, au lendemain des célébrations des 50 ans de la création de l'OUA. Le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a profité de l'occasion pour livrer sa vision de la feuille de route à tenir en vue d’une résolution durable de la crise dans l’est de la RDC. Pour lui, la brigade d’intervention des Nations unies n’aura aucun impact si le dialogue ne s’ouvre pas entre les différents protagonistes, y compris entre le Rwanda et les FDLR et entre l’Ouganda et l’ADF-NALU.

Avec notre envoyé spécial à Addis-Abeba, Christophe Boisbouvier
Depuis que l’ONU a commencé à déployer une brigade de casques bleus dans le Nord-Kivu, et très concrètement, depuis que des soldats de Tanzanie ont débarqué à Goma, le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a une nouvelle légitimité pour parler du conflit entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
Les trois axes de la feuille de route de Jakaya Kikwete
Ce matin, devant Ban Ki-moon et une demi-douzaine de chefs d’Etat réunis à huis clos, il a dit trois choses. D'abord, la brigade spéciale de l’ONU est une bonne chose, mais cela ne règlera pas le problème de fonds, qui est politique. Ensuite, le président tanzanien a insisté sur la nécessité d'une reprise du dialogue entre le gouvernement congolais et le M23.
Enfin, et surtout, pour lui, un tel dialogue ne suffira pas. Si Kinshasa négocie avec ses ennemis du M23, il faut aussi que Kigali accepte de parler avec ses ennemis des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et Kampala avec les rebelles ougandais de l'ADF-NALU. Pas de paix durable, sans négociation globale.
Le silence de Kagame
A ces mots, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, n’a pas bronché. Aucune réaction de sa part. « S’il n’a rien dit, c’est déjà ça », souffle un participant à cette réunion. « Jusqu’à présent, pour lui, les FDLR c’était le diable. »
Paul Kagame n’a rien dit, mais Yoweri Museveni, lui, a réagi d’une seule phrase : « On discute avec ceux qui veulent discuter et on isole les autres. »



 

Saturday, 1 June 2013

Tanzania says itwill not apologize to Rwanda

 

Tanzanian Foreign Minister Bernard Membe has wondered at Rwanda's strange atitude to over react on a simple advice given in good faith on how to engage  and find amicable solution to negative forces in Eastern DRC, saying it is up to Rwandan Government to accept or turn down the advice.

The Foreign Minister also stated categorically that  the government will not move even an inch to apologize to Rwanda since what Presdent Jakaya Mrisho Kikwetesaid in Ethiopia was still valid and the most workable aproach to neutralize the negative forces in Eastern DRC including FDLR.

For the last one week a section of Rwandan government officials, including the Country Foreign Minster, Madam Mushakiwabo attacked President Kikwete to be pro 1994 genocide instigators saying there was no way Rwandan government could engage rebels linked the 1994 Rwandan genocide.

Speaking before the full Parliament in Dodoma yesterday, the visibly irked Minister wondered as to why Rwanda was making lots of politics with a simple advice which it is within their powers to accept or turn down if wanted to.

Using the famous quotation used once by the Former Israel Prime Minister, Yizak Rabin Mr Membe said "We negotiate peace with our enemies not our friends" adding that" there is no need for Rwanda to sound an alarm for the advise given in the open table in Ethiopia."